Les services d'urgences connaissent une forte pression. En première ligne, leur organisation est déterminante pour répondre aux patients qui s'y présentent, toujours plus nombreux chaque année. La qualité des soins et l'efficience de ces services font l'objet d'une attention particulière de la part des établissements de santé. Après l'informatisation et de nouvelles organisations, la reconnaissance vocale apparait comme un nouveau levier d'efficience aux Urgences.
Services d’urgences sous pression
Le nombre de passage dans les services d’urgences a doublé en 20 ans pour atteindre 20 millions. L’évolution des effectifs est en progression, mais la perception très répandue du déficit de médecins aux Urgences contribue à miner le moral des professionnels. Ainsi que la multiplication des cas de burn-out. Les services des urgences ont certes mis en place des organisations pour améliorer la qualité de la prise en charge. Mais des outils numériques tels que la reconnaissance vocale peuvent encore faire gagner les médecins en efficience. Notamment, lorsqu’il s’agit de renseigner les dossiers patients.
Une multitude d’information à saisir dans les DPI
40% de la journée d’un médecin est d’ailleurs consacrée à la documentation des dossiers patients. Il y a de plus en plus d’informations à renseigner et d’exigences qualité et réglementaires à suivre. Souvent, les médecins estiment perdre du temps avec les DPI. 55% estiment perdre 1 à 2 heures par jour avec les DPI. Trop de clics, trop de menus déroulants, captent leur temps et leur attention au détriment du temps médical et de la relation patient. Aux Urgences plus qu’ailleurs, le temps est un défi de taille.
L’impact de la reconnaissance vocale aux urgences
Les services des urgences sont souvent les derniers équipés. Pourtant, les médecins obtiennent de très bons résultats avec la reconnaissance vocale : amélioration de la qualité, complétude du dossier patient informatisé, une meilleure qualité de vie de au travail…Une étude réalisée au Royaume-Uni auprès des établissement du NHS de la vallée de South Tees démontre les effets concrets de la reconnaissance vocale sur l’efficience des services d’urgences. En France, plusieurs établissements ont déjà équipé le service des urgences (CHU Nantes, Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, Hôpital Européen de Marseille…). Les retours des médecins sont unanimes sur le temps gagné mais d’autres bénéfices ont été estimés. Par exemple : la qualité de vie au travail, une meilleure relation patient, la complétude du DPI, etc.
Finalement, il n’est peut être pas nécessaire d’attendre d’avoir équipé tous les autres services avant de penser à déployer la reconnaissance vocale aux Urgences. Les médecins dans ces départements sont très souvent demandeurs. Découvrez leurs points de vue dans notre nouveau ePaper “L’impact de la reconnaissance vocale dans les services d’urgences”.