Annoncé en octobre dernier pour lutter contre les « déserts médicaux », le plan global de loi santé adopté par le gouvernement a pour mission de moderniser notre système de santé. Une étape importante dans le développement de la télémédecine verra le jour cet automne, avec la mise en place des téléconsultations. La question se pose alors de savoir quels sont les bénéfices de la télémédecine, et pourquoi celle-ci est un complément de la médecine traditionnelle.
Mise en avant dans un rapport de la Cour des comptes en 2017, la télémédecine a pour objectif de soulager le système de santé français. En effet, son application permettrait dans un premier temps de proposer une offre médicale supplémentaire dans les zones rurales et de faire des économies.
Une solution pour lutter contre les « déserts médicaux »
Afin de remédier à la tendance à la désertification médicale, le gouvernement s’appuie sur un plan global de loi santé, rendu public en octobre 2017, pour transformer le système de santé. Cette loi de modernisation a été construite autour de quatre axes. Parmi lesquels, on retrouve la facilitation au quotidien du parcours de santé et le renforcement de l’efficacité des politiques publiques et de la démocratie sanitaire. Ainsi l’utilisation de la télémédecine dans les GHT va dans le sens de ce dernier point, puisqu’elle permet de combattre la discrimination et l’inégalité territoriales.
La Caisse nationale d’assurance-maladie et les cinq syndicats représentatifs des médecins sont parvenus à la mi-avril 2018 à trouver un terrain d’entente, favorisant la promotion de la télésurveillance et du télédiagnostic pour lutter contre les déserts médicaux. Dès le 15 septembre 2018, les téléconsultations seront remboursées dans l’intégralité du territoire par l’assurance-maladie.
Un atout majeur dans le parcours de soin
Si l’on évoque surtout la télémédecine pour pallier la pénurie des médecins dans les campagnes, elle se présente aussi comme une solution dans les zones urbaines pour éviter la saturation des services des urgences. Combinée au développement de l’ambulatoire et de la HAD, elle devrait contribuer à la réduction des frais d’accueil et de transport des patients. Elle devrait aussi permettre d’optimiser l’accès au soin et soulager les hôpitaux, notamment dans un contexte de vieillissement de la population.
La télémédecine se révèle précieuse en cas d’absence de spécialistes dans les hôpitaux. Par exemple dans la prise en charge d’un accident vasculaire cérébral (AVC), un neuroradiologue peut interpréter une image d’IRM à distance. C’est une étape essentielle pour décider d’un traitement.
Quel rôle pour les technologies numériques?
En réalité, les mêmes enjeux s’appliquent à la télémédecine qu’à la médecine dite traditionnelle. Les praticiens cherchent dans les deux cas à prodiguer les meilleurs soins possibles aux patients. Les solutions Nuance sont des outils prêts à accompagner les médecins dans les nombreux défis qui les attendent. En effet, l’allongement de la durée de vie des individus implique une augmentation de la fréquentation des établissements de santé et cabinets médicaux. Les praticiens voient plus de patients qu’auparavant mais n’ont pas forcément plus de temps à leur consacrer.
C’est dans cette situation précise que la reconnaissance vocale médicale disponible dans les derniers logiciels Dragon Medical démontre toute son utilité. Elle aide les professionnels de santé à capturer naturellement l’information médicale en temps réel. Ils passent ainsi moins de temps à compléter la documentation médicale et gagnent en précision. À terme, cela permet une meilleure prise en charge du patient.
Les solutions Dragon Medical sont simples à utiliser et ont un environnement personnalisé qui peut être partagé instantanément sur différentes plateformes et appareils – postes de travail, tablettes et smartphones. La collaboration interdisciplinaire entre professionnels de santé est facilitée, ce qui permet un parcours de soin sans rupture.